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« La fraternité exclut les femmes » Bérengère KOLLY

« Liberté, Égalité, Fraternité », écrit au fronton de nos mairies depuis la Révolution française. Toutes nos luttes d’émancipation s’acharnent à trouver le bon équilibre, le juste dosage, entre les deux premiers termes. Mais qu’en est-il de l’idée fraternelle ? Éternelle ritournelle des grands nostalgiques, la fraternité des armes serait, pour l’écrivain et ancien révolutionnaire Régis Debray, l’unique moyen de ressouder les citoyens, recréant des frères dans un monde qui s’est dévirilisé. Dans son Plaidoyer pour la fraternité, signé du philosophe Abdennour Bidar, le lien qui unit les frères permet la possibilité d’un nouveau commun, d’un sacré universel. Des valeurs, qui se voudraient refuges, ont la dent dure ; il serait temps d’entendre d’autres voix. La philosophe de l’éducation, universitaire et féministe Bérengère Kolly interroge la fraternité politique et citoyenne à l’épreuve de l’Histoire. Nous l’avons rencontrée, un lundi pluvieux, afin de l’interroger sur son livre Et de nos sœurs séparées…, paru en 2012. Elle y jetait les pistes d’une relation nouvelle, dans l’intime comme dans la sphère publique : la sororité. « La Révolution française est traversée de part en part par la question de la fraternité, comprise comme un outil politique, masculin, et armé », rappelait-elle. « Mais qu’en est-il, à l’inverse, des sœurs politiques ? » revue Ballast.

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